L’ange de la nuit Tome 1 – La voie des ombres, Brent Weeks (Milady)

Azoth est un enfant esclave d’une dizaine d’années. Il rêve de pouvoir s’en sortir. Mais le Rat ne le laissera pas partir comme ça.

Un combat sans merci

Azoth doit se débrouiller pour trouver à manger et l’argent pour avoir la protection de sa guilde. S’il ne paie pas, la guilde ne le protégera et le Rat le battra jusqu’à ce qu’il soit satisfait de la marque laissée sur lui pour faire comprendre à toutes les adhérents qu’ils n’ont pas le choix. Mais Azoth ne cherche pas seulement à se protéger. Il a pris sous son aile une jeune fille, plus petite et muette : Poupée.

Azoth n’a pas le choix. Il a beau cherché toutes les solutions, c’est la seule et unique. Tout le Dédale n’est construit que de guilde d’enfants plus ou moins âgés, orphelins et esclaves. C’est une coutume courante. Il doit apprendre à accepter ou il doit affronter le Rat. Alors quand celui-ci frappe de nouveau un enfant qui avait payé sa solde, juste pour impressionner toute la file et qu’il s’en prend à Poupée, Azoth a du mal à se contrôler mais le Rat a deux fois plus de force que lui.

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Une ombre parmi les ombres

Brent Weeks a un parcours un peu éclectique. Après son diplôme en études anglaises et avoir parcouru le monde, il devient barman et commence à écrire au coin du bar sur des serviettes. Les éditions Orbit l’embauchent pour son premier roman : La voie des ombres. L’auteur agrémente son histoire avec beaucoup de descriptions, ce qui laisse très peu de place à l’imagination. Le côté positif de ces descriptifs est que vous déroulez un film qui évolue, s’enrichit au fur et à mesure. Les lecteurs pourront presque avoir l’impression d’être dans un polar du milieu du XXe siècle.

Les éditions Bragelonne ont vu un auteur fantaisie à grand succès alors ils n’ont pas traîné pour le traduire et le publier. Le label Milady a repris la couverture initiale magnifique pour sa version de poche. Je trouve tout de même dommage que les éditions Orbit n’aient pas insisté pour construire plusieurs parties. Par exemple, lorsqu’Azoth est Azoth puis qu’il devient Kylar. La césure est ressentie, imagée mais elle aurait eu plus d’impacts si elle était présente. La traduction d’Olivier Debernard va vous faire vivre toutes les aventures du jeune héros comme si vous étiez juste à côté de lui.

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