Le navigateur spatial continue d’avancer dans l’Univers, alors que les membres ne sont pas encore arrivés à destination. Pour l’intelligence artificielle a décidé qu’il était nécessaire de réveiller quelques habitants : l’amiral et le sous-amiral, son frère. Les deux hommes ont froid. Ils ont beau demandé à l’IA de modifier la température. Ils n’ont pas de réaction de sa part. Ils vont à la salle de contrôle, tel que l’exige le protocole, afin de connaître la raison de leur éveil.
Certes, aucune attaque physique n’est en cours. Le vaisseau se porte comme un charme. Mais une bactérie s’est incrustée, développée et répandue dans chaque personne. Ils vont devoir alors accéder à l’infirmerie. Après un long sommeil, le corps a besoin d’être alimenté, même si les dispositions ont été prises pour cette période. L’IA ne répond pas une nouvelle fois : les ordres sont pourtant simples. Un véritable problème d’une envergure plus importante que de simples bactéries s’est infiltré dans le vaisseau. L’amiral et son frère vont devoir faire des choix : réveiller d’autres personnes, aider à la résolution, travailler à la réparation, consommer certaines ressources avant la fin du voyage.
F. H. Angeline s’est consacré pendant quelques années à la comptabilité et à l’enseignement. Dorénavant, elle s’attache à l’écriture de science-fiction et space opera, principalement. Ce roman me fait penser aux deux univers que j’adore lire et regarder (et je pense pas que je pourrais le vivre) : ceux de Mass Effect et Passenger. Admirant les relations entre personnes, il était évident que le tout soit remanié ensemble. L’autrice ne s’est pas limitée en mettant un maximum d’espèces dans un seul bâteau, dont le terminus n’est pas pour tout de suite. Ils doivent pourtant tous agir ensemble. Positivement ou négativement, les relations, conversations, échanges évoluent sans cesse. La magie de la communication fait son effet.
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