Daniel Cole envoûte et repose la question du bien et du mal. Le mal peut engendrer le bien, et inversement. Reste à savoir qui mène la danse.
La poupée de chiffon
L’inspecteur « Wolf » Fawkes se retrouve réveillé par les bruits de quartier au milieu de la nuit. Alors qu’il aperçoit les gyrophares, son téléphone sonne. Son supérieur, l’inspecteur-principal Simmons l’appelle à le rejoindre le plus rapidement possible pour un nouveau meurtre un peu spécial. Après s’être habillé, Wolf traverse la rue de son quartier malfamé, évite les journalistes et accède à la scène du crime.
Simmons s’est joué de lui sur la spécialité du meurtre. « Un cadavre. Six victimes. Aucun suspect. » Comme si l’affaire ne se montrait pas assez compliquée, certains journalistes se retrouvent avec ces informations. Enfin « certains », une seule : Andrea, l’ex-femme de Wolf. Pour l’aider dans ces épreuves, et sa trahison, Andrea diffuse tout. Le cadavre est reconstitué de six personnes. Six autres victimes vont mourir sous un calendrier des deux semaines à venir. La liste des six noms est rendue publique tandis que le chronomètre avance.
L’auteur intrépide
Daniel Cole est une force britannique patriotique. Il tente de sauver des vies, du mieux qu’il le peut, en devenant ambulancier. L’auteur s’investit aussi pour les animaux et rejoint la SPA. Après la maîtrise de ces deux éléments, il part pour la côte et travaille dans la Royal National Lifeboat Institution. L’homme trouve alors le temps de prendre la plume et écrit cette trilogie, dont Ragdoll est le premier tome (à partir du scénario pilote qu’il a tenté de vendre).
Je tiens à remercier les éditions Pocket pour l’envoi de ce livre en service presse. Le mois du polar est terminé. La maison d’édition a su jouer avec nos nerfs, et même nous faire peur avec plusieurs de leurs titres courant mars.
Difficile de juger ce livre. Daniel Cole s’amuse avec le lecteur et lui demande de remettre en perspective ses conditions d’humains, sa nature même et sa colère envers la société. Un flic travaille selon ses propres règles afin d’assurer l’emprisonnement du coupable, allant jusqu’à fabriquer des preuves de sa culpabilité. Le héros de l’auteur s’assombrit au fur et à mesure des lignes, des pages, jusqu’à se demander s’il n’est pas devenu lui-même l’un de ses dossiers qu’il traiterait avec ses règles. La noirceur vous entoure comme une brume tenace, à vous de choisir si vous restez en parcourant les divers aboutissants ou si vous vous éloignez en la tenant à l’œil.
[…] second roman peut tout à fait être lu à part du premier : Ragdoll. Les références sont minimes. Toutefois, je vous recommande vivement de le lire car c’est un […]
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